Ecosse et Brexit: la tentation de l’indépendance
« ll y aura un autre référendum d’indépendance. La question est de savoir quand ». Dans un entretien accordé au journal Le Monde, Nicola Sturgeon, la Première ministre écossaise, qui a inauguré en début de semaine une représentation de son gouvernement à Paris, destinée à conforter les liens avec la France dans la perspective du Brexit, revient à nouveau à la charge sur la question de l’indépendance de l’Écosse.
Lors du référendum sur le Brexit en juin 2016, la province britannique avait voté massivement (63 %) pour le maintien dans l’Union européenne. Ce référendum intervenait deux ans après l’échec du référendum d’autodétermination sur l’indépendance : 55% des Écossais avaient alors choisi de rester au sein du Royaume-Uni.
Une Écosse moins attractive
Mais selon Nicolas Sturgeon, le vote sur le Brexit et la confusion qui règne actuellement sur les conditions de sortie de l’Union européenne, ont changé la donne : la Première ministre écossaise redoute notamment qu’en cas d’absence d’accord entre Londres et Bruxelles, sa région devienne moins attractive pour les investissements étrangers. « Beaucoup d’entreprises non européennes qui ont investi en Ecosse l’ont fait parce que cela leur ouvre l’accès au marché unique européen », explique la dirigeante « Si nous perdons cet atout, certaines pourraient décider de partir. »
Elle s’inquiète aussi du…
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Source: Yahoo actualités