Exercice cyclone 2023: la Polynésie se prépare au pire
Chaque année, le Haut-commissaire de la République en Polynésie française organise un exercice cyclone pour préparer la saison cyclonique. Un moment test au cours duquel l’Etat, le Pays et les communes ont mis leurs moyens d’intervention en alerte.
Cet exercice a pour objectif de tester la réponse de sécurité civile dans le cas de la survenue d’un cyclone en Polynésie française. Il permet aux services de l’État, du Pays, des communes, ainsi qu’aux opérateurs de service et d’importance vitale de se coordonner, de connaître précisément leur rôle en situation de crise et d’assurer la protection des populations encas d’un événement climatique majeur.
Si cet exercice n’implique pas de déploiement de moyens humains et matériels, il met en œuvre les capacités nécessaires au bon fonctionnement du Poste de Commandement du haut-commissariat (PC-HC) et mobilise une soixantaine de participants.
Scénario retenu: l’arrivée d’un cyclone dans les Tuamotu nord. Le terme « CYCLONE » désigne les perturbations atmosphériques tourbillonnaires tropicales qui affectent le Pacifique Sud durant l’été austral, à partir d’une certaine intensité. La direction inter-régionale de Météo-France utilise la terminologie précisée dans le cadre de l’Organisation Météorologique Mondiale, pour le Pacifique Sud, basée sur l’intensité des vents moyens, les plus forts existant au voisinage du centre de la perturbation. On qualifie un phénomène météorologique de «cyclone tropical » lorsque les vents moyens maximaux dépassent les 118km/h.
Le Haut-commissaire assure alors la direction des opérations secours (DOS). Par conséquent, l’ensemble des acteurs impliqués dans la crise exécute toutes les missions confiées par ce dernier et lui rende compte en premier lieu. Le DOS décide des orientations stratégiques et valide les actions proposées par le commandant des opérations de secours (COS).
Il est également bon de souligner que l’implication des maires dans la gestion d’une crise majeure est effective et permanente. Quand bien même le représentant de l’Etat exerce la fonction de DOS. En effet, les tavana continuent d’exercer leurs prérogatives en matière de police administrative. Ils participent à la gestion de crise par la mise en œuvre de leur plan communal de sauvegarde (PCS) et les actions de sauvegarde.
Source: dossier de presse