Fermeture de l’Intercontinental Moorea: l’affaire est pliée !
Le sujet était dans l’air depuis deux ou trois jours. Désormais, l’affaire est pliée: l’un des fleurons de l’hôtellerie de luxe à Moorea va bien fermer ses portes. Reste à savoir pour combien de temps ?…
Le patron du groupe des Beachcomber, Richard Bailey, qui compte plusieurs établissements ainsi qu’un paquebot de croisière (Paul Gauguin) n’a pas fait grand mystère sur ses intentions: cette fermeture est jugée « nécessaire » à ses yeux pour sauver l’entité qui fait les beaux jours de la destination depuis trente-cinq ans.
A l’en croire, la rentabilité de l’Intercontinental Moorea n’est plus ce qu’elle était, quoi qu’en dit le personnel qui ne veut pas croire dans ce clap de fin. Un véritable tsunami pour l’économie de l’île soeur puisque ce sont près de deux cents familles qui, du jour au lendemain, vont se retrouver au chômage au pire moment du fait des conséquences de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19.
En guise de maigre consolation, Dick Bailey assure que les licenciements seront opérés dans le cadre d’un plan social et ce, « quoiqu’il en coûte » comme aurait pu dire le chef de l’Etat, Emmanuel Macron. Et d’annoncer ce soir à nos confrères de TNTV, des conditions de départ très avantageuses pouvant aller jusqu’au paiement de trois ans de salaire pour les plus anciens.
L’Intercontinental Moorea est-il mort pour autant ? Certainement pas. Il dispose du plus beau site naturel de Moorea et grâce à des investissements futurs, on peut espérer une renaissance à moyen terme. On parle de deux années. Tout dépendra en fait de la rapidité avec laquelle l’industrie touristique pourra reprendre son envol.