Fête du 1er mai: l’UNSA joue « perso » (Maj)
Le président de la Polynésie française Moetai Brotherson, accompagné de son gouvernement, s’est rendu mercredi matin à la stèle de Pouvanaa A Oopa, face à l’assemblée de la Polynésie française, pour un dépôt de gerbe en célébration du 1er mai.
À cette occasion, des représentants syndicaux de UNSA Fenua dont sa secrétaire générale, Diana Yieng Kow, ont répondu présents à l’invitation du président du pays. Ce qu’ont refusé les autres centrales syndicales dont celle de la CSTP-FO conduite par Patrick Galenon.
Comme faut-il interpréter ce « coup de poignard » dans l’unité syndicale ? On sait que les fonctionnaires d’Etat, et en particulier les enseignants polynésiens, attendent beaucoup de la nouvelle majorité sur des sujets cruciaux comme la réforme de l’ITR toujours en débat ou encore la révision des rythmes scolaires à compter de la prochaine rentrée scolaire.
Sur ce dernier point, Mme Yieng Kow n’a visiblement pas apprécié que la voix des parents d’élèves au travers une consultation en ligne priment sur celle des professeurs. Un sacré cailloux dans la savate du ministre de l’Education, Ronny Teriipaia, qui doit encore consulter les tavana avant de rendre sa décision, fin mai début juin.
Durant les échanges à la Présidence, et si l’on en croit les réseaux sociaux, « Diana Yieng Kow a également « porté la revendication ferme d’un refus d’augmentation de la CST. Dans le cas d’une réforme de la CST, elle a posé le principe de l’équité : à revenu égal, contribution égale ». Le ministre des Finances, Tevaiti Pomare lui a répondu qu’il n’y aurait pas de réforme de la CST en 2025. Pour 2026, les organisations seront associées à des discussions sur le sujet.
Photo: Gouvernement
« si l’on en croit les réseaux sociaux » … Citez vos sources avec un peu plus de sérieux : vous pourriez ainsi et tout simplement citer la page FB de l’UNSA Education PF puisque c’est une de nos publications à laquelle vous faites référence.
Effectivement. Merci de votre attention.