Il y a cinquante ans, disparaissait le Général de Gaulle
Les plus hautes personnalités de l’Etat comme du Pays ont commémoré ce matin le cinquantième anniversaire de la mort du Général de Gaulle, laissant la France « orpheline ».
Le 9 novembre 1970, les Français apprenaient avec stupeur la mort du Général de Gaulle. Celui qui était un pilier de la France tout en représentant une figure familière pour les français venait de disparaître.
Il avait accompagné les Français durant 30 ans et ce depuis l’acte fondateur que fut appel du 18 juin 1940 que nous commémorons chaque année comme un acte de bravoure, d’espoir et de détermination.
Le Général de Gaulle était à la fois l’espoir de 1940, le libérateur de 1944, le père fondateur de 1958, le premier Président élu au suffrage universel direct en 1962.
Cinquante ans après, il continue à forcer l’admiration et c’est pour cette raison que nous lui rendons hommage aujourd’hui.
Les agressions contre nos valeurs républicaines rendent plus que jamais nécessaire de porter haut et fort notre histoire et nos valeurs.
Le Général de Gaulle était en effet un homme de valeurs, un homme d’honneur qui mettait l’Etat et la France au-dessus de lui-même. Avec l’appel du 18 juin, il a sauvé l’honneur de la France qui venait de capituler.
Au sortir de la guerre, il a rétabli la souveraineté nationale après les heures sombres de la collaboration. Plusieurs années après la libération, il s’est remis au service de la France pour sauver une deuxième fois notre pays et mettre en place les institutions de la Vème République dont les principes nous guident toujours. Nombreux sont ceux qui admirent encore aujourd’hui le Général de Gaulle et qui se revendiquent « gaullistes ».
Le Général était un homme de convictions qui avait une vision de l’Etat et de la France. Une France qui devait rester fidèle à son passé et qui devait pourtant préparer l’avenir pour ne pas le subir. Une France qui devait affirmer son indépendance nationale dans un contexte de guerre froide entre les deux grandes puissances de l’époque. Une France qui devait rester unie, sans pour autant se replier sur elle-même. Il voulait une France tournée vers les autres et il s’est engagé résolument dans la construction européenne pour éviter les erreurs du passé.
Cet engagement n’était pas une remise en cause de la souveraineté de la France, de sa culture, de son universalisme. Bien au contraire, pour le Général de Gaulle, la France n’était jamais plus grande que lorsqu’elle l’était pour les autres.
Aujourd’hui, à plusieurs milliers de kilomètres de Colombey-lesDeux-Eglises, nous lui rendons modestement hommage. Nous vivons aujourd’hui de l’héritage du Général de Gaulle et il est de notre devoir de ne jamais oublier les valeurs et l’Histoire que ce grand homme d’Etat a légué à notre République unie.