La famille Moarii parie 800 millions Fcfp sur un nouveau centre de mareyage
Le président Edouard Fritch a visité, vendredi après-midi, avec le ministre de l’Equipement René Temeharo, le site du futur centre de mareyage d’Ocean Products, situé dans la zone de Fare-Ute, à Papeete.
Le président et le gouvernement ont tenu ainsi à saluer le projet d’investissement de la société Ocean Products dirigée par Georges et Christine Moarii. Il s’agit d’un centre moderne de mareyage qui répond aux normes d’hygiène exigées par les marchés d’export que sont les Etats-Unis, l’Europe et le Japon.
Cet investissement, de plus de 800 millions Fcfp, réalisé par la famille Moarii, est un pari sur l’avenir du développement en matière de pêche hauturière durable labellisée MSC. C’est un acte fort de confiance en faveur du développement et de l’avenir de la Polynésie. L’espace total sera d’une superficie de 800 m2 avec un restaurant à l’étage mettant en valeur les produits de la pêche.
Pour soutenir le projet de la famille Moarii, le gouvernement va réaliser des infrastructures portuaires adaptées qui vont bénéficier à l’ensemble des armateurs à qui la société Ocean Products achète du poisson. Les places de parkings nécessaires sont prévues telles que spécifiées dans le permis de construire.
Afin soutenir le plan de relance du gouvernement, après la crise générée par le covid-19, le conseil d’administration du Port autonome de Papeete a par ailleurs pris une série de mesures de soutien aux entreprises situées dans l’enceinte du Port.
Une série d’exonérations de loyers et de redevances sera mise en œuvre avec également des baisses de tarifs. La direction du Port autonome détaillera, la semaine prochaine, l’ensemble des mesures de soutien aux entreprises pour stimuler la relance économique.
Communiqué du gouvernement
Merci aux membres du Conseil d’administration de l’EPIC PORT AUTONOME de se soucier, et d’encourager, du devenir économiques des entreprises situées dans l’enceinte du Port de PAPEETE.
Qu’en est-il alors de celles qui sont sont situées sur l’emprise foncière de la « Marina TAINA », et à qui on n’aurait pas reconduit ou renégocié les baux de location qui sont arrivés à échéance ?
Tel est le cas du restaurant-bar « Le Pink Coconut », par exemple.