La joie et la fierté qu’une épreuve olympique se déroule en 2024 dans le berceau du surf
Le président Edouard Fritch, accompagné de la ministre de la Jeunesse et des sports, Christelle Lehartel, avait convié jeudi matin au PK 0 à Teahupoo tous ceux qui ont contribué à la constitution du dossier de candidature de Tahiti pour l’épreuve de surf des Jeux Olympiques de 2024.
Dans la nuit, le Comité organisateur des jeux (COJO) avait annoncé que la Polynésie française était retenue comme site d’accueil, mettant en joie toute la population de cette partie de la presqu’île et sans doute bien au-delà.
Le président a fait part de son émotion face à cette « nouvelle aussi belle et extraordinaire ». L’autre bonne nouvelle étant, selon lui, que Michel Bourez ait été sélectionné pour participer aux JO de l’année prochaine au Japon.
Pour le président, le choix du COJO, c’est avant tout le résultat du travail d’équipe qui a duré six mois, le résultat du groupe de travail qui a été constitué autour de cette candidature, mais également des spécialistes dont la Polynésie s’est attaché les services. « Aujourd’hui, tous nos efforts sont couronnés de succès », a-t-il déclaré.
Interrogé sur les raisons de ce choix du COJO, le président a confié de manière poétique : « Nous savons parler à la vague ». Mais il a estimé que l’environnement, la vague mythique et l’accueil de la population avaient sans doute pesé dans le choix du comité organisateur.
« Je suis tellement fier qu’une compétition olympique puisse se faire dans le berceau du surf car c’est d’ici que culturellement le surf est parti ».
Le président a tenu à remercier René Bidal, l’ancien Haut-commissaire, qui s’est particulièrement investi dans la candidature de Tahiti aux côtés du gouvernement de la Polynésie française. Un travail prolongé par son successeur.
Le président a enfin souhaité que tout le monde reste mobilisé pour assurer la réussite de ce challenge pour la Polynésie française. Il a par ailleurs souhaité que les jeunes surfeurs de la section sportive du lycée de Papara, qui étaient présents pour l’occasion, puissent se hisser dans la sélection française de 2024.
Communiqué du gouvernement