La « Renaulution » en marche
Les ventes de Renault ont baissé de 21% l’an dernier. 65% des véhicules écoulés étaient des petits modèles à faible rentabilité.
C’est le problème structurel de Renault, dont le prix de vente moyen des véhicules est très bas 16.000 euros (environ 1,9 million de Fcfp). Luca De Meo annoncera le 14 janvier le plan « Renaulution » pour monter en gamme, tout en réduisant encore les coûts.
Luca De Meo imprimera enfin jeudi 14 janvier sa marque de fabrique sur Renault avec un plan stratégique très attendu, six mois après avoir pris sa direction générale.
Baptisé « Renaulution » (2020-2026), il doit sauver Renault, en remplacement de « Drive the future », lancé par l’ex-PDG Carlos Ghosn et dont les objectifs n’ont pas été atteints, de très loin. Il y a urgence. Avec une marge négative de 6,5% au premier semestre 2020, Renault a battu tous les records de déficit. Et de très mauvais résultats financiers sur l’ensemble de l’année derrière sont attendus le 19 février.
La marque Renault (qui comprend les véhicules à bas coûts de Dacia estampillés du losange en Russie, Amérique latine, Inde) a reculé de 24% (à 1,79 million de véhicules) l’an dernier, le label roumain à bas coûts Dacia de 29% (à 520.700) et la marque Alpine de… 68% (à 1.500 unités seulement). Lada, la marque russe d’Avtovaz que Renault contrôle, a limité pour sa part la casse (-7% à 384.000), tandis que le label coréen RSM a crû de 14% (à 90.300). Le groupe dans son ensemble chute en Europe (-26% à 1,44 million), mais également en Amérique latine (-38,6% à 260.500), en Afrique-Moyen-Orient-Inde (-23% à 346.000), en Chine (-13% à 155.000).
source: Yahoo actualités