« La vie chère ne doit pas être une fatalité ! »

« Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise! » C’est en tous cas ce que veut croire le président de l’assemblée de la Polynésie française, Anthony Géros » en conclusion de son allocution prononcée, ce jeudi matin, à l’ouverture de la session administrative.
L’actuel locataire du perchoir n’a pas été avare pour qualifier l’activité de Tarahoi: « dynamique », « relativement dense », « rythme soutenu »…dans le but d’établir « un lien plus direct entre le citoyen et le législateur.
Mais plus que tout, Anthony Géros fait de la lutte contre la vie chère « le combat le plus urgent que nous devons mener dans cet hémicycle ». Quitte à marcher un peu sur les plates bandes du gouvernement… et en particulier de son ministre de l’Economie, Warren Dexter, très attaché on le sait à conserver un dialogue étroit avec les chefs d’entreprises.
Pour le président de l’APF, le colloque des 19 et 20 mars derniers a établi un diagnostic clair sur les différents paramètres qui concourent à la formation des prix. Il en résulte dix propositions structurantes dont celle relative aux exclusivités d’importation appelées à disparaître. Une chose est sûre: « Le statu quo n’est plus tenable! (…) Le peuple attend des résultats concrets » soutient A. Géros. Avant de renchérir: « La vie chère ne doit pas être une fatalité, j’y veillerai ».
Enfin, le président a énuméré les principaux rendez-vous de l’année 2025 parmi lesquels une conférence-exposition sur Tetunae le 30 juin, un colloque sur le foncier les 11 et 14 août ou encore sur les énergies renouvelables à la mi-octobre.