Le Japon continue de faire rêver les Français
10.251. C’est le nombre de ressortissants français que comptait le Japon au 31 décembre 2018.
C’est ce qui ressort des dernières données disponibles des inscriptions au registre des Français établis hors de France, que publie chaque année le ministère des Affaires étrangères. Le nombre d’expatriés hexagonaux au pays du Soleil levant a d’ailleurs augmenté sans discontinuer depuis cinq ans, passant de 7.292 en 2013 à plus de 10.000 aujourd’hui. Et pour cause : le Japon continue de faire rêver les Français, arrivant même en troisième position des destinations préférées des 18-24 ans pour s’expatrier, d’après un récent sondage Yougov.
Mais quelles sont les possibilités actuelles pour un Français qui souhaite venir travailler dans ce pays de plus de 126 millions d’habitants ? “Tout va dépendre du cadre dans lequel vous venez au Japon”, résume Davy Le Doussal, avocat français travaillant dans un cabinet à Tokyo. Sachez, en préambule, que vous pouvez partir au Japon sans aucunes démarches, simplement avec votre passeport français et une preuve de votre billet de retour. Cependant, vous ne pourrez y rester que 90 jours au maximum et il vous sera alors interdit de travailler.
Pour éviter cette interdiction, plusieurs possibilités s’offrent à vous.
“Premièrement, si vous avez déjà trouvé un emploi dans le pays, votre employeur fera alors pour vous une demande de certificat d’admissibilité, indispensable avant toute demande de visa. Ensuite, pourra être lancée la procédure de demande de visa de travail”, explique Davy Le Doussal. Ensuite, le visa de travail demandé va dépendre de votre profession et de la région dans laquelle vous occuperez votre emploi. Attention, les visas de travail ne sont pas ouverts à toutes les professions, mais à une liste bien précise prédéfinie par les autorités japonaises (enseignant, ingénieur, comptable, etc.). À noter : vous pouvez être détaché dans une filiale japonaise
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Source: Yahoo actualités