Le niveau général des prix a augmenté de 12,2% depuis 2021

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En Polynésie française, les prix à la consommation ont augmenté de 1,4 % entre décembre 2023 et décembre 2024, constate l’Institut de la statistique (ISPF). Un chiffre qui ne semble pourtant pas correspondre au ressenti dans les magasins…

Et l’ISPF d’expliquer: « L’inflation est portée par la hausse des tarifs des assurances, des loyers et de la restauration. La baisse des prix des articles d’habillement et chaussures et des communications vient l’atténuer ». Ainsi, le niveau général des prix continue son ascension pour atteindre une augmentation cumulée de 12,2 % depuis 2021.

Rappelons qu’avant 2023, l’inflation avait atteint un niveau inégalité culminant à 8,5%. A l’époque, en effet, plusieurs facteurs comme le déclenchement de la guerre en Ukraine justifiaient les tensions fortes exercées sur certains produits alimentaires de base comme l’huile, la farine, le sucre etc…Depuis, les choses semblent se stabiliser mais pour autant, le niveau des prix peine à revenir à la normale.

Pas de solution miracle

Comme un peu partout dans le monde, la société polynésienne a beaucoup souffert (et souffre encore!) de cette envolée des prix. Mais contrairement à ses engagements pris durant le dernière campagne électorale, le nouveau gouvernement Brotherson n’a pas trouvé la solution miracle. Exception faite du retrait de la TVA sociale de 1%, source d’un rendement fiscal assuré de 9 milliards de Fcfp en faveur de la protection sociale généralisée, qui est passé quasiment inaperçu.

A la faveur d’un récent colloque en présence de sommités venues de métropole, les autorités locales ont affiché le souhait de mettre un coup d’accélérateur sur l’amélioration du pouvoir d’achat. « La vie chère ne doit pas être une fatalité », a déclaré le président de l’assemblée, Antony Géros, bien décidé à faire adopter par l’institution des mesures fortes, quitte à déplaire aux acteurs économiques et au pouvoir exécutif qui semble vouloir privilégier la concertation avant la sanction. « La lutte contre la vie chère est le combat le plus urgent et le plus légitime », a aussitôt renchéri le président Moetai Brotherson. Même si « Nous ne pouvons plus nous contenter de demi-mesures »… a t-il ajouté. Mais pour l’heure, comme le soutient la minorité à Tarahoi, il n’y a que des promesses, rien de concret.

En attendant, le gouvernement serait bien avisé de faire, rapidement, un geste sur les prix des carburants à la pompe, le prix du baril de pétrole ayant chuté dernièrement autour de 65 US dollars contre plus de 90 dollars au plus fort de la crise.

 

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