17 septembre 2024

Le Pays ne prévoit pas d’abattre d’autres marumaru

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Le point avec le ministère de l’Equipement sur l’état de santé des grands arbres implantés sur la voirie territoriale et la nécessité d’en abattre certains lorsque la sécurité des usagers est engagée.

Depuis novembre 2023, une étude technique des arbres situés sur les voiries du Pays dans la ville de Papeete a été commandée par la direction de l’équipement.

Au total, ce sont 480 arbres, situés sur les abords de routes territoriales, qui ont été cartographiés et contrôlés afin de connaître leur état physiologique et mécanique.

Cette étude a un double objectif pour le gouvernement : la sauvegarde du patrimoine arboricole de la Polynésie française et la sécurité de la population.

Ainsi, sur l’ensemble des arbres étudiés, 460 arbres sont conservables mais 20 arbres ont été identifiés comme présentant un risque à court terme pour les usagers, parmi lesquels trois marumaru qui ont été abattus le jeudi 1er août, dont deux  situés sur le boulevard Pomare et un situé sur l’avenue Pouvanaa a Oopa. Les dix-sept autres arbres sont des cassias, des arbres à pain, des cocotiers, des palmiers et un pomme étoile.

La commune de Papeete également concernée…

Aucun autre marumaru n’a été abattu par le Pays depuis le 1er août dans la ville de Papeete et le Pays ne prévoit pas d’abattre d’autres marumaru à Papeete au cours des semaines ou des mois à venir.

Les abattages de marumaru réalisés ces derniers jours à Papeete, rue du Lieutenant Varney (rue de la clinique Paofai), rue de la Cannonière Zélée ou encore rue Dumont d’Urville sont l’œuvre de la commune de Papeete car ils lui appartiennent, étant situés sur des voiries communales. Les arbres appartenant à la commune n’ont pas été contrôlés dans le cadre de l’étude commandée par la direction de l’équipement car ils sont de la responsabilité de la commune de Papeete (le diagnostic en question ne porte que sur les routes du Pays).

Le ministre des Grands travaux, de l’Équipement, en charge des Transports aériens, terrestres et maritimes, rappelle que l’abattage des arbres patrimoniaux tels que les marumaru que la direction de l’équipement a dû entreprendre le 1er août n’est intervenu qu’en tout dernier recours pour la sécurité des usagers. Enfin, le ministre souligne que ces interventions sont assorties de mesures compensatoires de replantation d’arbres et de valorisation du bois des arbres abattus par le centre des métiers d’art de Polynésie française.

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