Le projet de budget du Pays pour 2020 transmis à l’assemblée
Le vice-président de la Polynésie française, ministre des Finances, Teva Rohfritsch, a présenté au gouvernement le projet de budget de la Polynésie française pour l’exercice 2020.
Les orientations majeures pour l’exercice à venir visent à renforcer les fondamentaux de la société polynésienne, afin d’inscrire le Pays dans la stabilité, la solidarité et la prospérité pour tous.
Durant les cinq dernières années, le gouvernement a, d’une part, redressé les comptes publics de la collectivité, et d’autre part mis en place les mesures d’urgences d’accompagnement social et de relance de l’activité économique. Cette stratégie a permis de remettre le Pays sur le chemin de la croissance.
Ainsi, les actions du gouvernement pour 2020, telles que prévues au sein du budget primitif, ont pour objectif la consolidation des axes prioritaires à savoir, un renforcement des moteurs endogènes de la croissance, une Polynésie toujours plus solidaire et équitable et une administration moderne, plus efficace et performante.
La construction du budget primitif 2020 s’établit sur des perspectives de recettes de fonctionnement légèrement à la hausse traduisant ainsi les fruits de la croissance mais aussi une certaine prudence compte tenu des incertitudes autour des perspectives économiques mondiales.
En matière de dépenses, si le niveau global des dépenses de fonctionnement se maintient, en revanche les dépenses d’investissement (hors écritures d’ordre et remboursement du capital de la dette) augmentent de plus de deux milliards Fcfp, pour atteindre un niveau de crédits de paiements à hauteur de 30 milliards Fcfp.
Le projet de budget primitif de l’exercice 2020 qui est augmentation d’environ 1,6 % par rapport au budget 2019 s’élève à 170,153 milliards Fcfp (hors écritures d’ordre) dont 130,940 milliards Fcfp pour la section de fonctionnement et 39,213 milliards Fcfp pour la section d’investissement.
Ses caractéristiques principales sont: des recettes en progression en particulier liées à la fiscalité indirecte (+4%) ; une masse salariale (de l’administration) en légère augmentation ; des dépenses de fonctionnement courant maîtrisées en reconduction des crédits de 2019 ; une priorité donnée aux dépenses d’intervention (aides à caractère économique et à la personne) ainsi que des crédits d’investissement en augmentation financés par un niveau d’autofinancement élevé et un recours à l’emprunt légèrement en hausse.
Le conseil des ministres a approuvé les documents budgétaires qui ont été transmis à l’Assemblée de la Polynésie française. Selon nos informations, la commission de l’Economie doit examiner le texte le 26 novembre pour une séance plénière programmée dans la première quinzaine du mois de décembre.
Source: Gouvernement