Le retour des Math « en option, non obligatoire » en classe de Première
Emmanuel Macron a souligné que cet enseignement « ne ser(ait) pas obligatoire dès cette première année », afin de « le faire vite ». « Je pense qu’il faut aussi sortir de ce dilemme, avant que ce soit obligatoire. Laissons la liberté aux enfants et aux familles« , a-t-il poursuivi. « On va leur offrir cette liberté qui correspond à mon engagement ». Depuis la réforme du lycée en 2019, les mathématiques ne faisaient plus partie des matières enseignées à tous les lycéens (le tronc commun). Auparavant, même les élèves en filière littéraire bénéficiaient d’un enseignement mathématique.
Un rapport d’experts préconisait en mars de réintroduire les mathématiques dans le tronc commun dès la classe de Première, à raison d’une heure trente à deux heures en plus par semaine. Une proposition qui figurait également dans le programme d’Emmanuel Macron, candidat à sa réélection.
Un « affichage politique » ?
« Avec ce choix de réintroduction des maths ‘en option’, le gouvernement prend une troisième voie pour ne pas complètement l’appliquer dès la rentrée et ne pas non plus le repousser à 2023, car Emmanuel Macron l’avait promis », a affirmé Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré. Selon elle, « il s’agit d’un affichage politique », qui ne va « malheureusement pas amener plus d’élèves, ni plus de filles à choisir les maths, alors que c’était le but ».
Dans un communiqué, un collectif de sociétés savantes et associations de professeurs et universitaires scientifiques demande au ministre de l’Education Pap Ndiaye « la mise en place d’un groupe de travail regroupant les différents acteurs compétents pour proposer des solutions pérennes pour la rentrée 2023 (…) ». Par ailleurs, Emmanuel Macron a également annoncé à Marseille que « dès la rentrée, les élèves d’école élémentaire fer(aie)nt 30 minutes de sport chaque jour ».