21 novembre 2024

Les couacs de la Com’ du gouvernement Brotherson

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Si tout le monde s’accorde à reconnaître que le président du Pays est un fin communicant, en revanche, on ne peut pas en dire autant de deux de ses ministres obligés aujourd’hui de se justifier devant la presse quant au contenu de leur dernière mission parisienne.

De plus en plus de voix s’élèvent pour se demander ce que fait le gouvernement du Pays depuis sa prise de fonction en mai dernier. Face à la prétendue crise économique et sociale que traverse la Polynésie française, il y avait urgence à agir.

Mais que l’on se rassure, nos nouveaux dirigeants  « travaillent »…Enfin, ils bougent, ils explorent de nouvelles voies, ils testent de nouveaux remèdes aux supposés maux de la société polynésienne. Le problème, c’est que toute cette « agitation », apparemment stérile, serait mal relayée auprès du grand public par le service compétent appelé « service Communication de la Présidence ».

C’est en tous cas la ligne de défense adoptée hier par Taivini Teai, en charge de l’Agriculture, et Chantal Galenon, Logement-Solidarités, de retour de mission en métropole deux à trois semaines durant. « Ce qui est mis en place en métropole n’est pas, de facto, mis en place en Polynésie » a réagi le premier, mouillant au passage la nouvelle Déléguée de la Polynésie à Paris. Et la seconde de renchérir, dans la même verve: « Bon, on a fait des communiqués, ce n’est pas arrivé… » Tout cela quand même fait désordre en haut de l’avenue Pouvana’a Oopa!

Mais le véritable couac de la Com’ de la Présidence, c’est quand même d’avoir contraint (on se demande bien pourquoi…?) la ministre des Solidarités de faire un aveu quelque peu gênant. Voire, pénalement condamnable ? En effet, si l’on en croit Chantal Galenon, sa mission se serait déroulées seulement durant la période du 15 au 25 février, le reste (jusqu’au 5 mars, date de son retour au fenua) étant consacré à prendre quelques jours de congés dans l’hexagone. Sans plus de détail.

Le tout quand même avec un billet A/R en Business Class payé par la collectivité polynésienne. De là à faire un parallèle avec l’affaire Hidalgo qui défraie la chronique ces temps-ci dans la capitale française, il n’y a pas loin…

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