Les navires de pêche étrangers sous haute surveillance
« Aucun navire de pêche étranger en infraction » dans la Zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française.
C’est en tous cas l’annonce faite ce jour par le haut-commissaire, Dominique Sorain, qui a tiré le bilan 2021 de l’action de l’Etat en mer.
Depuis des années, le même fantasme revient avec insistance, alimenté par quelques écolos professionnels! Leur message se résume en ces termes: nos eaux sont pillées par les navires chinois et espagnols et personne ne voit rien…
Rappelons en effet que depuis 1996 le Pays a renoncé à « distribuer » des licences de pêche aux armements étrangers pour promouvoir l’emploi local, tout en préservant nos ressources halieutiques. Un modèle responsable, qu’il continue à défendre plus que jamais.
L’Etat, de son côté, persiste à dire qu’il « fait le job » sur une étendue de 5,5 millions de km2. Comment ? En renforçant les moyens de surveillance, aériens comme maritimes. C’est ainsi que 1060 heures de mer ont été dédiées à la surveillance des pêches. Par ailleurs, on apprend que 1257 navires de pêche étrangers ont été « suivis en permanence par le CFIM » (Centre de fusion de l’information maritime) qui, avec ses deux opérateurs, agit dans les domaines de la protection des ressources marines et dans la lutte contre les stupéfiants.
En conclusion, le représentant de l’Etat assure: « Nous maintiendrons cet effort en 2022, comme toujours avec une exigence de résultats concrets et en associant l’ensemble des acteurs du maritime ».