Levée de l’obligation vaccinale: « Je ne le veux pas, je ne le peux pas… »
Dans sa longue intervention liminaire prononcée ce mercredi matin devant les représentants à l’assemblée de la Polynésie, le président Edouard Fritch a justifié le maintien de l’obligation vaccinale, alors que le montant de l’amende administrative prévue en cas de manquement, a été sensiblement revu à la baisse.
L’examen portant sur une proposition de loi du pays portant modification de la loi du pays n° 2021-37 du 23 août 2021 modifiée, relative à la vaccination obligatoire dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire liée à la covid-19, a démarré peu avant 10 heures dans un climat plutôt lourd.
En effet, pas moins de huit amendements ont été déposés, en partie par l’opposition Tahoeraa et Tavini, visant principalement à abroger cette obligation. Car, à leurs yeux, nous ne sommes plus dans la même configuration qu’en août dernier.
Mais ce texte n’a pas « pour but d’embêter qui que ce soit… » a redit Edouard Fritch. Encore moins d’alimenter les caisses du Pays… Qui plus est, il concerne une partie seulement des travailleurs polynésiens, du secteur public comme du privé, en lien direct avec les usagers. Quant à revenir en arrière…? « Je ne le veux pas, je ne le peux pas… » a expliqué le chef du gouvernement local, exposant un certain nombre d’arguments au vu de la situation épidémique actuelle qui « s’emballe » sous l’effet de la vague Omicron.
Selon les chiffres officiels de la Santé, « en l’espace d’une semaine, le taux d’incidence a doublé » au fenua. Au delà de Tahiti, pas moins de dix-sept îles sont aujourd’hui « contaminées ». Pire encore, un cluster d’une quinzaine de personnes vient d’être identifié à bord de la goélette Tuhaa Pae qui fait route vers Rapa (la plus éloignée dans l’archipel des Australes). Au point que le maire de l’île, Narii Tuanainai, s’est d’ores et déjà engagé à ouvrir un centre d’isolement.
Immunité collective: où en est-on ?
Aussi, « les prochaines semaines seront décisives… » a t’il ajouté. Nous déplorons à l’heure actuelle vingt personnes hospitalisées au CHPf du Taaone (commune de Pirae) dont cinq en réanimation. 90% d’entre eux ne sont pas vaccinées ou disposent d’un schéma vaccinal incomplet. Le pic du taux d’incidence est attendu au cours de la première ou de la deuxième semaine du mois de mars. D’ici là, le gouvernement entend tout mettre en oeuvre pour éviter que ne se reproduisent les drames d’août dernier. Edouard Fritch a également indiqué qu’une jeune fille hospitalisée serait actuellement entre la vie et la mort.
Pour autant, tout n’est pas perdu ! Près de 80% de la population âgée de plus de 12 ans est complètement vaccinée. En revanche, la tranche d’âge des 12-17 ans est la plus mal protégée.
Le président a dit par ailleurs attendre de l’institut Louis Malardé, « dans les jours qui viennent », les résultats d’une étude séro-prévalence devant mesurer notre taux d’immunité collective. S’ils étaient concluants, ce serait alors un signe fort (pas le seul…) pour assouplir cette loi sur l’obligation vaccinale.
A l’issue des débats, et sur la base d’un sous-amendement, la représentante du Tapura Virginie Bruant, a proposé d’abaisser d’un cran supplémentaire le montant de l’amende, passant de 80 000 Fcfp – comme le président Fritch s’y était engagé devant les partenaires sociaux – à seulement 50 000 Fcfp. Au moment du vote, l’amendement Lana Tetuanui, sous amendé par Virginie Bruant, a été adopté par la majorité à 37 voix »pour ». En conclusion, l’élue des Raromatai, qui a préféré s’abstenir, a déclaré: « Je prends acte de la décision de mes collègues de la majorité. Je ne suis pas l’objet d’une manipulation de quiconque ». Vers 13h30, l’ensemble du texte a quant à lui fait l’objet d’un vote public, puis approuvé par 36 voix « pour ».
Photo d’archives
l n’y a aucune preuve scientifique que le vaccin fonctionne …. au contraire,,,,
,,, car Il n’empêche ni la contamination, ni la contagion,( ou transmission) y compris parmi ceux vaccines
…. ni les formes graves y compris chez les vaccines, donc à quoi sert-il ?
A rien, sauf à contrôler les populations pour les piquouzer au moins 7 fois en france car ils ont achetes des stocks qu’il leur faut ecouler!
A-t-on des garanties qu’il ne provoque pas d’effets secondaires graves à court et à long terme ? NON!
Seules des statistiques ( vrais ou fausses?) montreraient qu’ils y auraient plus de non vaccines dans les hopitaux que les vaccinnes qui ont aussi des formes graves , ou pire en sont morts peu-etre justement a cause de ce vaccin qui aurait pu contribuer a les abattrent etant donnes les effets secondaires tres graves ou mortels du a celui-ci chez d’autres sans commorbites?
Ou sont les preuves que les Freres Bognadov ne seraient pas morts s’ils avaient ete vaccinnes comme on veut nous le faire croire?
Tout depend des personnes si elles font ou non un « orage cytokinique » avec leur covid ou non un vrai désastre pour les poumons.C’est la loterie, car on ne sait pas d’avance qui va en faire un
…. (on sait juste que certains sont prédisposés (=les gens immunodéprimés à pathologie lourde),mais pas qu’eux :des sportifs, jeunes, sans aucune pathologie, ont eu des orages cytokiniques avec des suites longues qui les empêchent de reprendre leur sport.On ne sait pas,dans ces cas-là, à quoi c’est dû (ils ne sont pas immunodéprimés ;ils étaient en pleine forme physique avant que ça les touche.)
Ma soeur 82 ans l’a attrapé en Fevrier 2020 (avant la vaccination). Elle a un pacemaker suite a ses crises de fibrillation auriculaire a répétion avec hypertension , Elle attrape toujours des rhumes carabinés et tousse toujours longtemps apres .
Mon frere 80 ans avec son cancer du lymphome de 10 ans qui est revenu progressivement l’a aussi chopé en Février 2020 sans etre vacciné. Il s’en est tres bien remis en une semaine et ma soeur en un mois.
Ndlr. A chacun sa religion! Les antivax sont têtus mais dans ces conditions, il leur faut aller jusqu’au bout de leur démarche. S’ils ne veulent pas être vaccinés, et qu’ils tombent malades par la suite, le CHPf sera dans son droit de facturer les soins prodigués à leur juste mesure. La solidarité a ses limites.