Manque de contrôleurs aériens: les précisions du Service d’Etat de l’Aviation civile
Dans un communiqué, le Service d’Etat de l’Aviation Civile en Polynésie française souhaite apporter quelques précisions quant au bon fonctionnement de la tour de contrôle à l’aéroport international de Tahiti-Faa’a.
Depuis 2020, vingt-sept contrôleurs aériens ont été recrutés à la tour de contrôle de Tahiti. En 2025, quatre contrôleurs finiront leur formation à l’été et quatre autres en fin d’année. Il est, d’autre part, prévu quatre recrutements supplémentaires pour pallier quatre départs.
Toutefois, compte tenu du départ anticipé de contrôleurs vers d’autres affectations, de divers aléas et de la durée de formation d’un contrôleur à Tahiti qui est d’environ quinze mois, le service d’État de l’aviation civile en Polynésie française fait conjoncturellement face à des difficultés de ressources humaines. Compte tenu des durées de formation des contrôleurs, l’effectif nominal de la tour de contrôle sera atteint à l’été 2025, et d’ici à cette date, il est possible que le trafic aérien soit momentanément contraint dans le futur. A cet effet, le SEAC a d’ores et déjà pris contact avec les compagnies aériennes pour minimiser les impacts de ces possibles contraintes.
Cependant, la situation vécue dans la nuit du 3 au 4 janvier 2025 n’est pas directement liée au manque d‘effectifs. En effet, à la suite de l’absence inopinée et surtout très tardive d’un contrôleur aérien, il n’a pas été matériellement possible, comme c’est le cas habituellement, de trouver un remplaçant et les services du contrôle aérien n’ont pas pu être assurés sur l’ensemble de l’espace aérien de la Polynésie française de 24:00 à 3:00 h locales. Le SEAC PF a travaillé avec les compagnies aériennes et l’aéroport de Tahiti Faa’a, de façon à limiter la gêne occasionnée aux passagers mais, compte tenu du très faible préavis de l’absence du contrôleur, il n’a pas été possible d’empêcher le retard du vol d’ATN.
source: SEAC