« Manu Iti », un caillou dans la chaussure d’A.Géros ?
Toujours est-il que les nuages noires s’accumulent au dessus de la tête du représentant Tavini à l’assemblée et maire de la commune de Paea.
Le tout nouveau tavana de la côte ouest de Tahiti, Antony Géros, croyait certainement « faire un bon coup » en ouvrant un centre d’isolement « Manu Iti » en faveur des malades du covid, complètement déconnecté des structures hospitalières classiques du fenua. Au départ, personne, y compris le corps médical, n’avait rien trouvé à redire contre cette initiative jugée plutôt louable.
Et puis, les langues commencent à se délier pointant du doigt certaines pratiques peu orthodoxes…
Les dernières déclarations du maire indépendantiste sur de prétendus actes d’euthanasie au sein même du Taaone ont été unanimement condamnées et une plainte pourrait être déposée à son encontre tant ses allégations sont sans fondement.
Mais c’est surtout qu’il n’a aucune leçon à donner après qu’un second décès ait été officiellement recensé à Manu Iti.
Voilà quelques jours, une mission de l’Arass a été diligentée sur place pour s’assurer des bonnes conditions de prise en charge des patients. Ses conclusions sont très attendues.
Selon nos informations, la surveillance des malades serait assurée par du personnel communal dont les compétences sont très éloignées de celles des soignants formés et habilités.
Reste à savoir quelle est la position de l’Etat, tutelle des communes, sur la mission salvatrice dont le maire de Paea s’est subitement investi ? Sans même juger bon d’en référer à son conseil municipal alors même que les charges de fonctionnement du centre ne manqueront pas, demain, d’impacter le budget communal.
Photo Outre-mer la 1ère