28 septembre 2024

Mission accomplie pour le nouveau président élu du Amuitahiraa

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Dans la droite ligne de la mission qui lui avait été assignée par le président-fondateur du Amuitahiraa o te nunaa maohi (ex-Tahoeraa) le 9 juillet dernier à la suite de sa démission, le président Bruno Sandras a officiellement repris le flambeau lors d’un congrès extraordinaire organisé ce samedi matin dans la salle Maco Nena de Tipaerui.

Trois cents à quatre cents militants et sympathisants – sur les 1100 « encartés » et à jour de cotisation – ont répondu à l’invitation pour statuer sur un ordre du jour réduit à sa plus simple expression: qui, pour reprendre la suite de Gaston Flosse, démissionnaire trois mois plus tôt pour raisons de santé ? Sauf que la succession s’est révélée finalement plus compliquée que prévu puisqu’au dernier moment, celle-ci a viré à la guerre des chefs…

Rappel des faits. Le 9 juillet dernier, à la surprise générale, le « vieux lion » décide de passer la main. C’est donc son premier vice-président délégué, Bruno Sandras qui, par les statuts du mouvement, est chargé d’organiser la continuité jusqu’à la tenue d’un congrès extraordinaire. Le 14 août, le même Bruno Sandras décide de se positionner en se portant candidat à la tête du mouvement. Mais visiblement, sa candidature n’est pas du goût de Gaston Flosse qui, à son tour, pas plus tard que vendredi 27 septembre (16h), a posé la sienne avec sa compagne, Pascale Haiti, comme suppléante.

Finalement, le « vieux lion », absent ce samedi matin, fera connaître son désistement de la course quelques minutes avant le scrutin.

Aussi, il y avait comme un air de division et d’incompréhension dans les rangs clairsemés du Amuitahiraa. Ce qui explique en partie d’importantes défections dans les troupes du mouvement, parmi lesquelles les délégations de Moorea et Paea. Mais qu’à cela ne tienne…jusqu’au bout, le président Sandras a voulu faire les choses dans les règles, sans rancoeur ni polémique, en procédant à un vote à bulletin secret, le premier du genre, sous la supervision d’un huissier de justice.

A l’heure où nous écrivons, le dépouillement des suffrages était toujours en cours mais en bon juriste qu’il est, le candidat et presque président Bruno Sandras attendait le décompte final pour savourer, avec modestie, sa prise de possession du Amuitahiraa. Quand bien même il se défend d’avoir fomenté une OPA.

 

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