Montant de la rémunération brute moyenne individuelle à l’APC: 898 000 F CFP par mois
A l’occasion du premier contrôle de l’Autorité polynésienne de la concurrence (APC) effectué par la chambre territoriale des comptes -dont le rapport d’observations définitives est désormais public-, nous avons une idée précise de ce que coûte cet organisme, chaque année, à la collectivité. Extraits.
En février 2016, les membres du collège de l’Autorité polynésienne de la concurrence (APC) avaient estimé à treize, y compris son président, l’effectif permanent nécessaire à l’accomplissement normal des missions de l’organisme. Cet objectif de recrutement a été atteint début 2017, grâce à une croissance rapide des effectifs en 2016.
Aussi, entre 2015, année de création de l’APC, et 2019, la masse salariale (calculée à partir des rémunérations brutes et des primes versées au cours d’un exercice, en excluant les cotisations patronales), est passée de 15,7 MF CFP à 140 millions de FCFP (ce qui correspond au recrutement inhérent à la création de la structure).
En 2019, en calculant le rapport entre la masse salariale et les effectifs, la rémunération brute moyenne individuelle se situait à près de 898 000 F CFP par mois. Au 31 décembre 2019, cinq rémunérations brutes mensuelles, sur un total de 13 (soit 38,5% des rémunérations), étaient servies sur une base supérieure à 1 MF CFP. Ces échelles hautes de salaires per capita sont d’abord liées à la combinaison entre l’application de dispositions réglementaires relatives au calcul des traitements qui sont appliquées par l’APC, et le recours à des niveaux élevés de qualification. Ainsi, sur ce dernier aspect, 85% des effectifs relevaient en 2019 des grilles indiciaires de la catégorie A ou A+ de la fonction publique.
Dans le même temps, les cotisations sociales patronales ont représenté 2,6 MF CFP en 2015 et 37 MF CFP en 2019, ce qui correspond à la montée en puissance normale de l’organisme. Pour autant, ce haut niveau de rémunération n’a pas empêché le fort taux de renouvellement constaté, relève la CTC. En effet, le nombre de départs des personnels constatés en 2018 et en 2019 a été élevé. Neuf agents ont ainsi quitté la structure sur un total de 13.
Sans surprise au regard de la vocation de l’APC, la répartition des charges de fonctionnement laisse apparaître une forte prépondérance des dépenses de personnel. Elles représentent entre 2017 et 2019, années de plein exercice, 90% des charges de fonctionnement courantes pour un total de plus de 195 millions de Fcfp par an.
extrait CTC