Mouvement de grève en cours dans les hôtels Intercontinental
Quatre des huit hôtels de l’enseigne Intercontinental à Tahiti et dans les îles sont, depuis ce matin, au coeur d’un mouvement social déclenché par l’organisation O oe To oe Rima.
Ce groupe hôtelier appartenant à l’homme d’affaires Dick Bailey est un des poids lourds de l’industrie touristique polynésienne avec près d’un millier d’employés et un chiffre d’affaire d’environ 11 milliards de Fcfp.
Après des années de crise pour le tourisme polynésien, le retour des beaux jours – et des profits! – aiguise les appétits d’un grand nombre d’employés qui, aujourd’hui, réclament plus davantages. Ils sont d’ailleurs soutenus par des clients de l’hôtel de Tahiti, à entendre cette dame qui, au micro de Polynésie 1ère, déclarait ce soir au journal télévisé: « Cet hôtel est cher; ils se doivent d’être bien payés! »
Aussi, à tort ou à raison, l’organisation de salariés motive le débrayage par plusieurs revendications dont une ayant trait au déplafonnement du taux d’ancienneté. En l’état actuel des choses, celui-ci ne va pas au delà de 25 ans. Les grévistes aimeraient porter ce plafond à 38 ans, le bonus financier avec, afin de tenir compte du nombre d’années de cotisation nécessaires en 2023 pour pouvoir prétendre à une retraite à taux plein.
Apparemment, ce serait l’un des points bloquants dans les discussions en cours avec la direction du groupe. Les deux parties ont rendez-vous demain, mardi 19 février, à 10 heures pour trouver une issue au conflit.