« On peut estimer que 15 % des ménages sont en situation de pauvreté au regard de leurs conditions de logement »

C’est en tous cas ce qui ressort de la dernière note de l’Institut de la statistique (ISPf) à partir du recensement 2022 de la population polynésienne.

Dans ce focus consacré au Logement, l’ISPF tempère néanmoins en estimant, et c’est le titre de la note, que ‘les conditions de logement des ménages polynésiens s’améliorent depuis dix ans ». Une telle amélioration de la situation résulte en partie de la politique menée durant cette période au travers l’Office polynésien de l’habitat (l’OPH).

Au recensement de la population 2022, la Polynésie française comptait 101 400 logements dont 81 % de résidences principales. Parmi elles, plus de 86 % sont des logements individuels et 12 % des logements collectifs.

Autre élément important à souligner:  il apparaît que « le confort sanitaire de base est acquis pour 91 % des résidences principales en Polynésie française, hors Tuamotu Gambier (TG) ».

Sachez enfin que pour définir la pauvreté en condition de logement, huit critères ont été retenus : habitat précaire, pas d’électricité, pas d’eau courante, pas de système d’évacuation des eaux usées, pas de WC intérieur, pas de baignoire ou douche intérieure, pas de cuisine, pas de machine à laver. Par cette méthode, ce sont 38 500 personnes (hors Tuamotu Gambier) qui vivent dans un logement où au moins un de ces items est absent, soit 15 % des logements. En 2012, à méthode comparable, 19 % des logements polynésiens (hors TG) étaient concernés.