Parachute doré pour le patron d’airbus
Tom Enders pourrait toucher 26,3 millions d’euros (un peu plus de 3 milliards de Fcfp), somme provisionnée par Airbus pour ses années de retraite, des actions gratuites de performances évaluées à 7,3 millions d’euros et 3,2 millions pour une indemnité de non-concurrence d’un an.
Airbus a confirmé à l’AFP la « cohérence » des « calculs théoriques » concernant la retraite, calculée sur vingt ans. Cela correspond à une rente annuelle de 1,31 million d’euros, selon des calculs du cabinet qu’avait dévoilés Le Monde ce mardi.
« Ça fait cher la prime de non-concurrence, 12 mois c’est vite passé…Si dans un an et demi il a envie de faire du conseil pour une autre compagnie, il aura le droit », souligne Loic Dessaint, directeur de Proxinvest, qui conseille les actionnaires.
Les actions de performances sont héritées de plans passés de 2015 à 2017, puisque Enders n’en a pas reçu en 2018, précise-t-il. Ces rémunérations ne seront pas soumises au vote des actionnaires, comme l’impose la loi française, car Airbus est une entreprise de droit néerlandais.
Tom Enders passera la main le 10 avril à Guillaume Faury, actuel patron de la branche aviation commerciale de l’avionneur. Il part après une dernière grosse commande de trois cents avions par la Chine pour un montant estimé à 30 milliards d’euros au prix catalogue. Tout n’est cependant pas rose dans le ciel d’Airbus, qui a annoncé en février la fin de la production de son emblématique A380, entré en service en 2007, faute de commandes.
« Golden parachute », salaire des patrons : des polémiques récurrentes en France
Hausses de salaire généreuses, bonus exceptionnels, plans de stock-options avantageux (bons d’achat d’actions à des conditions favorables), fortes indemnités de départ (« parachutes dorés ») ou prime de bienvenue : rappel des principales polémiques de ces dernières années.
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Source: Yahoo actualités