21 novembre 2024

Pas de dogme quant à la réduction du nombre de fonctionnaires

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« On peut réformer l’État tout en diminuant le nombre de fonctionnaires », martèle le Premier ministre Édouard Philippe ce dimanche soir dans Le Figaro.

Il affirme ne pas avoir « de dogme » quant au nombre souhaitable de fonctionnaires, alors qu’Emmanuel Macron a évoqué le possible abandon de l’objectif de 120 000 suppressions de postes d’ici à 2022.

« On les augmente là où il y a des besoins, comme dans la police ou les armées, et on supprime des postes là où les besoins changent, comme aux impôts », affirme le chef du gouvernement, à la veille de l’examen du projet de réforme de la fonction publique par les députés.

Pour Édouard Philippe, « la transformation de la sphère publique, c’est l’objectif, et la baisse des effectifs, une conséquence. Je me rappelle que pendant la campagne présidentielle, François Fillon proposait de supprimer 500 000 postes de fonctionnaires… Les mêmes qui soutenaient cet objectif nous disent aujourd’hui qu’on va souvent trop loin. C’est comme sur les contrats aidés. Les Républicains voulaient totalement les supprimer il y a deux ans, maintenant ils crient au crime de lèse-majesté parce qu’on en a réduit le nombre de moitié ». 

« Les conditions réunies » pour son maintien à Matignon

Le projet de réforme de la fonction publique, dont l’Assemblée débute l’examen lundi, vise notamment à davantage de souplesse dans le recrutement avec un recours accru aux contractuels – déjà au nombre d’un million -, des mobilités facilitées, ou encore un dialogue social « simplifié » avec une refonte des instances.

Il contient en quelque sorte la boîte à outils de futures réductions de postes, l’objectif restant « atteignable », d’après le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, même s’il n’est « pas un totem » selon Olivier Dussopt, le secrétaire d’État chargé de la fonction publique.

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Source: Yahoo actualités

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