Pour une pratique saine des activités sportives…
La Polynésie française a fait de la promotion d’un « sport propre » l’une de ses priorités, ce qui lui a notamment permis d’intégrer dès 2017 l’ORADO, organisation régionale de la lutte anti dopage.
A ce titre, elle bénéficie d’une expertise reconnue par l’Agence mondiale anti-dopage (AMA) en termes de formations, d’accompagnement juridique ou médical, de contrôles et de respect des procédures.
Cette reconnaissance suppose le développement ou l’actualisation des compétences de tous les acteurs de la lutte anti-dopage et notamment des préleveurs et chaperons (personnes qui accompagnent le sportif). C’est ainsi que la ministre de l’Education, de la jeunesse et des sports, Christelle Lehartel, a souhaité permettre à 25 stagiaires, (cadres de la Direction de la jeunesse et des sports, de la direction de la santé, infirmiers) de se former ou de maintenir à jour leurs connaissances concernant la lutte contre le dopage et la prévention des conduites dopantes via l’éducation des sportifs polynésiens, notamment des plus jeunes.
A cet effet, Natanya Potoi, directrice de l’ORADO, et Félicia Ballanger, responsable de la lutte anti dopage en Nouvelle-Calédonie sont intervenues sur les méthodes, procédures et responsabilités liées aux contrôles. Les stagiaires ont également pu mettre directement en pratique les apports reçus en effectuant des prélèvements auprès de sportifs « cibles » lors de manifestations sportives qui se sont déroulées entre le 13 et le 15 novembre derniers. A l’issue de cette formation, la grande majorité des stagiaires ont été accrédités directement par l’ORADO et sont donc en capacité de procéder à des prélèvements conformes aux exigences internationales aussi bien en Polynésie française que dans toute manifestation dans l’Océanie.
La présence de la ministre, des membres du conseil d’administration de l’Institut de la jeunesse et des sports de Polynésie française, dont le président du comité olympique de Polynésie française, Louis Provost, lors de la remise des attestations de suivi de formation, démontre l’intérêt partagé par les autorités et le mouvement sportif d’être en conformité avec les standards internationaux de l’AMA (Agence mondiale antidopage).
En effet, les candidatures pour obtenir les Jeux du Pacifique en 2027 et la compétition de surf des Jeux olympiques de « Paris 2024 », ainsi que le rayonnement de la Polynésie française en matière de lutte contre le dopage dans la région, sont des enjeux forts de cette formation qui marque le début de la nouvelle « olympiade » menant aux prochains Jeux du Pacifique, aux Salomon, en 2023.
Communiqué du gouvernement