24 novembre 2024

Pourquoi le gel hydroalcoolique ne sert à rien…

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Le coronavirus SARS-CoV-2 se propage surtout par des gouttelettes aéroportées, très peu via les surfaces. Doit-on considérer le lavage des mains comme un geste barrière anti-covid ?

La septième vague de covid est là en ce début juillet 2022, avec un taux d’incidence en France de plus de 800 cas pour 100 000 personnes. Comme depuis le début de la pandémie, freiner la propagation du covid est essentiel. Et pour ce faire, il faut adopter des gestes barrières.

Mais notre connaissance du virus a évolué et, avec elle, notre appréhension des mesures les plus efficaces pour lutter contre le covid. Au début de la pandémie se posait la question des modes de transmission les plus utilisés par le coronavirus SARS-CoV-2. On sait maintenant que celui-ci est surtout aérosol. Qu’est-ce que cela implique pour les mesures barrières ?

Le coronavirus est aérosol

Le covid étant aérosol, cela signifie que la transmission se fait essentiellement par des gouttelettes aéroportées. Lorsqu’une personne infectée parle, tousse, éternue, ou même chante, elle émet des gouttelettes qui portent le virus. La contamination a lieu au moment où l’on inhale ces particules. Cette interaction a lieu principalement dans deux configurations : un contact de proximité (moins de 2 mètres) et/ou prolongé; un lieu mal ventilé/aéré

Cela signifie que l’un des gestes barrières les plus déterminants est l’aération. Et c’est aussi pour cette raison que les masques jouent un rôle important : les fameuses particules sont freinées à l’expulsion par un masque chirurgical et bloquées à l’inhalation par un  masque FFP2 (dans une moindre mesure par un chirurgical).

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