Premier entretien à l’ONU sur la question du réchauffement climatique
Le président Edouard Fritch s’est entretenu, lundi, au siège des Nations Unies, à New York, avec Miroslav Jenca, sous-secrétaire général aux affaires politiques.
Le sous-secrétaire général, avec qui le président Fritch avait déjà eu l’occasion de s’entretenir il y a un an, à New York, assure la supervision des divisions du département des affaires politiques, qui sont en charge de l’Europe, des Amériques, de l’Asie mais également du Pacifique. Le président a ainsi pu faire le point sur l’avancement de différents dossiers depuis leur précédent entretien.
Il a ainsi été question de la lutte contre les effets du réchauffement climatique, sujet sur lequel le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est beaucoup investi, en effectuant une visite officielle, sur cette thématique, au mois de mai dernier, dans le Pacifique. Le président Edouard Fritch s’était d’ailleurs entretenu, sur ce dossier, avec le secrétaire général Antonio Guterres, au mois de mai, à Fidji.
Le président a rappelé son engagement dans ce domaine, avec l’étape importante de la COP 21, en 2015, à Paris, en soulignant que les nations du Pacifique attendaient désormais des actes concrets des grandes nations responsables d’une grande partie de l’émission des gaz causant le réchauffement climatique. Le sous-secrétaire général a remercié le président Fritch pour l’ensemble du travail effectué par la Polynésie française, sur cette thématique, en amont et depuis la COP 21.
Le sous-secrétaire général a évoqué aussi le rôle que peut jouer, auprès des états membres des Nations Unies, le Groupe des amis sur le climat et la sécurité, qui a été créé sous l’impulsion de l’Allemagne et de Nauru. Sur le sujet, le président Fritch a aussi insisté sur l’importance du prochain One planet summit prévu en avril prochain, à Tahiti, avec le président de la République, Emmanuel Macron.
Le président Edouard Fritch a aussi longuement pu s’exprimer sur son intervention prévue mardi matin, heure de Tahiti, devant la quatrième commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Source: Gouvernement