Présidentielle: ira ou ira pas ?
Edouard Philippe, un futur adversaire pour Emmanuel Macron en 2022 ? La question est ouverte.
Reçu mardi par Richard Ferrand à l’Assemblée nationale, le maire du Havre organise en tout cas la suite, comme le raconte un livre, La vérité sur Edouard Philippe, signé par le journaliste Tugdual Denis.
« Il entretient une sorte de flou qui ne doit pas masquer sa détermination. Il ne dit jamais qu’il veut y aller frontalement contre Emmanuel Macron mais en cas d’événement tragique, de saison deux des gilets jaunes, de la crise sanitaire qui s’aggrave… Il se dit qu’il peut être le plan B du système« , explique à BFTMV.com le directeur adjoint de la rédaction de Valeurs actuelles.
Une loyauté qui se discute
« Il n’y a aucun doute sur son soutien et sa loyauté au président de la République », insiste ainsi la députée européenne Fabienne Keller, devenue l’une de ses proches quand ils faisaient ensemble la campagne d’Alain Juppé.
En off, le ton est un peu différent. « Évidemment que s’il peut y aller, il n’hésitera pas un instant », confie l’un des élus locaux qui gravitent autour de la galaxie. Mais Edouard Philippe veille pour l’instant à ne pas froisser le président. À l’Élysée, raconte Le Parisien, on voit même dans son probable appel à voter Macron un temps fort de la campagne.
C’est pour la même raison que l’élu havrais se voit bien rallier la « maison commune » qu’aimeraient lancer les proches d’Emmanuel Macron. Elle permettrait de réunir dans une sorte de grand mouvement La République en marche, Agir, le MoDem et le futur parti que devrait lancer Edouard Philippe le 8 octobre.
Un parti et un groupe parlementaire
« On fait le constat que ni LaREM ni LR ne fonctionnent comme des structures politiques dignes de ce nom. Pour reconstruire quelque chose de puissant, il faut partir sur du neuf », explique Arnaud Péricard, l’un des organisateurs de la rencontre entre Edouard Philippe et une quarantaine de maires LR fin août à Fontenaibleau.
source: Yahoo actualités