PSG: Mercadal veut acter « la fin de la primauté »
Le ministre de la Santé, en charge de la Protection sociale généralisée, Cédric Mercadal, a un sacré challenge à relever: celui de faire « rentrer des sous » dans la caisse. Et il a la solution…
On le sait, l’équilibre financier de la PSG est extrêmement précaire: trop de dépenses de soins, une Longue maladie dont la liste ne fait que se rallonger et des recettes de plus en plus tendues. A plus forte raison depuis la disparition officielle des 9 milliards de Fcfp générés par la TVA sociale.
Sur le volet unique des cotisations, le gouvernement a deux solutions: augmenter les taux, au risque d’altérer la création d’emplois, ou bien élargir l’assiette, c’est à dire le nombre de cotisants. Fort heureusement, avec la reprise économique, ils n’ont jamais été aussi nombreux, près de 70 000, à venir alimenter la Caisse de prévoyance sociale. Mais cela ne suffit plus!
Et puis, il a une question d’équité au nom du principe selon lequel tout revenu doit donner lieu à une contribution. Or, tout le monde le sait, il y a des trous dans la raquette. D’où la volonté du ministre de la Santé d’acter « la fin de la primauté ».
De quoi s’agit-il ? Tout simplement de ces salariés (combien sont-ils ?) qui ont une activité annexe au moyen d’une patente et qui jusqu’ici, ne sont pas imposés sur le montant qu’ils perçoivent au travers cette activité annexe. « C’est le cas de certains médecins, de beaucoup de monde et de professionnels qui pourraient cotiser », a t-il expliqué devant les représentants de l’assemblée de la Polynésie française, avant d’ajouter: « Mais pour appliquer cette primauté, il faut harmoniser les prestations et c’est ce que l’on va mettre en place aussi ».
Rappelons pour mémoire que cette disposition était déjà prévue dans le cadre de la loi du Pays (2022-21) votée sous la précédente mandature et qu’il ne manque plus que les arrêtés d’application pour entrer en vigueur.