Quand Gaston Flosse dit « pis que pendre » de « Madame » (Teura Iriti)…

Pendant près d’une heure, face aux journalistes, le président du Amuitahiraa o te nunaa maohi, Gaston Flosse, a exposé les « vraies raisons » de l’implosion du groupe Tahoeraa à l’assemblée.

Teura Iriti, puisque c’est elle dont il s’agit, qualifié avec un certain dédain de « Madame » par son ex-mentor, a été rhabillée pour l’hiver!

A en croire le « vieux lion », elle aurait « pris la grosse tête » depuis son élection à la mairie d’Arue. Pire, elle « a fait faire le sale boulot par James Heaux et Vaiata Friedmann », démissionnaires, et de facto à l’origine de l’implosion du groupe à Tarahoi. Et comble de tout, Edouard Fritch lui aurait confié « la mission » de « casser le Tahoeraa ». Nous pourrions lui répondre qu’en attendant, Teura Iriti a remporté le suffrage populaire dans la commune d’Arue après plusieurs échecs sous la bannière orange.

Bref, les tensions entre G. Flosse et son ancienne présidente de groupe ont atteint leur paroxysme et frisent désormais la diffamation. Surtout, quand le premier accuse la seconde de manipulation d’argent public (3 millions de Fcfp par mois) sans aucune transparence. Avant de l’accuser d’avoir mis au chômage « neuf collaborateurs qui vont se retrouver à la rue… »

Plus pathétique encore dans la bassesse de ses accusations, le nouveau chantre de l’indépendance- association a fixé des limites à sa propre philosophie politique. Dés que quelqu’un ose s’écarter du sillon tracé par le « vieux lion », on lui coupe les ailes de peur qu’il s’envole, il devient un traître, puis un opposant au seul maître à bord. Les représentants des médias ne sont plus dupes…

Tout ça pour arriver à la conclusion que la disparition du groupe Tahoeraa à l’assemblée « ne le dérange pas » avant d’ajouter: « Plus que deux ans à attendre et nous reviendrons plus fort« .