Quatorzaine stricte pour tout entrant au fenua à compter du 9 février
Un conseil des ministres extraordinaire a adopté, ce vendredi matin, un arrêté portant mesures d’entrée et de surveillance sanitaire des arrivants en Polynésie française dans le cadre de la lutte contre la covid-19. Il entrera en vigueur le 9 février à 0 heure.
Cet arrêté impose une quatorzaine stricte à toute personne entrant en Polynésie. Cette personne doit avoir au préalable justifié d’un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, de santé ou professionnel, tel que cela a été exposé le 29 janvier dernier par le Premier ministre lors de l’annonce de l’interdiction de toute entrée ou de sortie du territoire national.
La quatorzaine peut être effectuée à domicile si la personne atteste qu’elle peut être réalisée sans risque de croiser une tierce personne et sans risque de contamination. La personne doit également disposer d’un véhicule personnel à l’arrivée pour se rendre à domicile sans contact, ou avoir retenu un véhicule de transport sanitaire agréé.
La quatorzaine à domicile est soumise à une demande préalable, au moins 72 heures avant le départ, accompagnée des pièces justificatives, adressée au Haut-commissariat de la République en Polynésie française. A défaut, la quatorzaine est effectuée dans un établissement hôtelier dédié, aux frais de la personne, dans la limite d’un forfait journalier. Les personnes arrivant par voie maritime, à bord d’un navire de cinq personnes et plus, exécutent leur quatorzaine à bord.
Pour tous les entrants, un test RT-PCR sera effectué douze jours après l’arrivée. S’il est négatif, la personne pourra quitter l’isolement au bout de quatorze jours. Un aménagement de la quatorzaine est possible pour les professionnels de santé nécessaires à la lutte contre la covid ou pour les personnels dont l’intervention est nécessaire à la réparation d’un matériel indispensable, à la sécurité ou à la vie de la population.
En tout état de cause, un test RT-PCR négatif effectué 72 heures avant l’embarquement vers la Polynésie française reste exigé.
Communiqué du gouvernement