Quels enseignements tirer des derniers Jeux du Pacifique ?
Le président Edouard Fritch, et la ministre de l’Education, de la Jeunesse et des sports, Christelle Lehartel, ont réuni, lundi après-midi, les fédérations sportives et le COPF (comité olympique de Polynésie française) pour faire le bilan des derniers Jeux du Pacifique et dresser des perspectives pour le mouvement sportif polynésien pour les mois et années à venir.
Le but, a souligné le chef de l’exécutif polynésien, est de maintenir au plus haut niveau le sport polynésien. Pour les XVIèmes Jeux du Pacifique aux Samoa, du 7 au 20 juillet derniers, cinq médailles de plus ont été remportés par rapport aux Jeux du Pacifique, en 2015, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais avec quatre médailles d’or en moins.
La validation tardive, par les instances sportives régionales, en octobre 2018, de la participation de Tahiti aux Jeux du Pacifique, aux Samoa, n’a certes pas permis une préparation optimale des différentes fédérations. Les conflits de personnes au sein des instances dirigeantes de certaines disciplines, notamment pour le taekwondo et le rugby, ont, aussi, privé plusieurs athlètes d’une participation à ces Jeux. Mais ces faits n’expliquent pas tout et, lors de la réunion, la nécessaire rigueur des entraînements, l’exigence de minimas adéquats et la nécessité, pour les différentes fédérations, de sélectionner des sportifs qui représentent bien l’élite d’une discipline ont ainsi été évoquées.
Force est de constater aussi que le niveau d’autres états et territoires du Pacifique a progressé. Certaines disciplines ont, heureusement pour la délégation de Tahiti, malgré tout tiré leur épingle du jeu et progressé ou confirmé leur position de leader dans le Pacifique.
Les Jeux de cette année aux Samoa sont un appel à mettre les intérêts particuliers de côté et à cheminer collectif, afin de maintenir la place de Tahiti dans le monde sportif régional, tout en continuant à transmettre à la jeunesse polynésienne des valeurs de recherche de la performance, mais également de respect et d’abnégation.
Source: Gouvernement