Qui à Matignon: et si Gabriel Attal reprenait du service ?
Il est Premier ministre démissionnaire, mais c’est son nom qui revient le plus pour Matignon dans les enquêtes d’opinion.
Si Gabriel Attal ne recueille pas le soutien d’une majorité de Français, 41% d’entre eux souhaitent tout de même qu’il soit le prochain Premier ministre nommé par Emmanuel Macron, d’après le dernier sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi 28 août – c’est sept points de plus que le 17 juillet dernier.
Le chef des députés Ensemble pour la République (ex-Renaissance) à l’Assemblée devance le président du Rassemblement national Jordan Bardella, qui compte 38% d’opinions favorables pour occuper ce poste. L’eurodéputé d’extrême droite voit son score progresser de trois points en un peu plus d’un mois.
Cazeneuve et Bertrand sur le podium
Cinquante-deux jours après le second tour des élections législatives, qui a vu le Nouveau Front populaire (NFP) arriver en tête en termes de sièges, Emmanuel Macron continue de recevoir des représentants de partis politiques pour trouver un Premier ministre.
Après avoir refusé tout gouvernement du NFP, le chef de l’État a entamé ce mardi de nouvelles consultations. L’opinion publique semble toute aussi indécise que le président puisque, d’après notre sondage, aucune personnalité n’obtient une majorité de soutien.
Derrière Gabriel Attal et Jordan Bardella, deux hommes ont le soutien de 28% des Français: l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve et le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand.
Suivent ensuite la candidate désignée par le NFP Lucie Castets (26%), l’eurodéputé Raphaël Glucksmann (25%), le député François Ruffin (21%) ou encore le Premier secrétaire du PS Olivier Faure (20%).
Une courte majorité comprend le choix de Macron
Questionnés sur le choix du président d’écarter l’option d’un gouvernment NFP, 56% des Français estiment que le chef de l’État a pris la bonne décision, alors que 43% jugent qu’Emmanuel Macron a eu tort.
Sans surprise, les personnes ayant voté pour le Nouveau Front populaire au premier tour des législatives sont 82% à penser qu’Emmanuel Macron a eu tort alors qu’ils ne sont que 12% parmi ceux qui ont glissé un bulletin pour un candidat d’Ensemble pour la République le 30 juin dernier.
Une courte majorité (52%) considère également que la décision de ne pas nommer Lucie Castets, la candidate du NFP au poste de Première ministre, ne constitue pas un « déni de démocratie ».
Toutefois, 63% des personnes interrogées estiment qu’Emmanuel Macron et le camp présidentiel sont les premiers responsables de la situation actuelle, un chiffre en hausse de trois points par rapport à la précédente enquête menée par Elabe pour BFMTV le mois dernier.
Article original publié sur BFMTV.com
source: Yahoo actualités