Qui veut son château ?
Les Français renoncent à mener une vie de château.
En effet, selon Le Figaro, le nombre de châteaux disponibles à la vente sur le marché a explosé au cours de ces dernières années, au point d’atteindre un niveau inédit.
Selon plusieurs agences immobilières spécialisées (Barnes, Propriétés de France, Le Nail ou Patrice Besse, citées par Le Figaro), les propriétés d’exception sont bradées par leurs propriétaires. 1.500 châteaux seraient actuellement proposés à la vente, contre 800 en 2010. Un choix de raison difficile, puisque les familles doivent parfois sacrifier tout un héritage familial et historique.
Les frais d’entretien et de restauration de ces vieilles propriétés sont souvent des gouffres financiers pour les propriétaires. « Ces propriétaires se trouvent à la fin d’un cycle générationnel. Les grands-parents géraient en bon père de famille, en s’appuyant sur les revenus des terres. Les parents, qui n’avaient plus les terres, ont commencé à se trouver en difficulté. Quant aux petits-enfants, ils préfèrent Londres ou Shanghai à une vie campagnarde », analyse Gonzague Le Nail, dont l’agence revendique plus de 4.500 châteaux et manoirs vendus, expertisés ou transmis.
Le poids des travaux pousse les propriétaires à vendre
Le Figaro évoque l’exemple du château de Robien, dans les Côtes-d’Armor. Cet édifice datant du XVIIIe siècle ayant abrité une famille dont sont issus l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Gilles de Robien, et quatre présidents du Parlement britannique est mis en vente pour 4,2 millions d’euros. Une propriété qui n’attire pas les acheteurs. Aujourd’hui estimée à 2,1 millions, elle ne trouve toujours pas preneur. Face à des frais d’entretien toujours plus lourds, c’est « le poids des travaux qu’il faut inévitablement faire qui pèse sur les esprits. Pour certains, je n’hésiterai pas à parler d’une souffrance », assure Philippe Toussaint, président des Vieilles maisons françaises.
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Source: Yahoo actualités