Réduire la fracture numérique a un coût!
Le président Edouard Fritch, accompagné du Vice-président, Teva Rohfritsch, et du président de l’Assemblée de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, a été reçu, mercredi à Paris, par le secrétaire d’Etat en charge du numérique, Cédric O.
Cette rencontre a été l’occasion pour le président Fritch de présenter la situation politique, économique et numérique de la Polynésie française. Les problématiques de continuité territoriale d’un pays d’outre-mer océanique vaste de 5,5 millions de kilomètres carrés ont, a indiqué le président Fritch, logiquement encouragé la Polynésie française à investir dans des câbles sous-marins pour assurer notamment la e-santé ou encore la e-éducation.
A terme, la Polynésie française sera dotée de deux câbles sous-marins internationaux, Honotua et Manatua, et de deux câbles sous-marins domestiques, Natitua et Natitua Sud. Tous ces investissements sont utiles et stratégiques mais extrêmement onéreux pour une communauté de 280 000 habitants. Ces équipements structurants nécessitent un soutien financier de l’Etat sous la forme d’une défiscalisation, ainsi que d’une contribution financière provenant du Fonds numérique, afin d’alléger le prix facturé aux consommateurs.
Le président Fritch a également évoqué le projet de câble sous-marin passant par Tahiti et reliant le Chili à la Chine. Des discussions plus approfondies entre la Polynésie française et l’Etat sont prévues pour ce projet d’envergure internationale.
Communiqué du gouvernement