Rencontres du 1er mai dans un climat apaisé
A l’occasion de la fête du travail, comme il est de coutume, le gouvernement a reçu les organisations syndicales représentatives pour écouter leurs doléances.
C’est ainsi que se sont succédé, à la Présidence, les syndicats CSTP-FO, A Tia I Mua, Otahi, O Oe To Oe Rima, le STIP et enfin le SDIRAF. Seule la CSIP n’a pas répondu présente.
C’est dans un climat serein et apaisé que les syndicats ont échangé avec le gouvernement, exposant tour à tour des revendications sectorielles et des sujets plus globaux comme la réforme de la PSG, la mise en place du comité de suivi des retraites, la protection de l’emploi local ou encore l’augmentation du SMIG et le coût de la vie.
Sur la majeure partie des points sectoriels, le président, Edouard Fritch, a acté les questionnements et affirmé que des réponses écrites seraient transmises aux organisations.
Pour ce qui concerne la réforme de la PSG, après le volet retraite, le gouvernement a entamé les travaux sur la réforme de la maladie et les organisations syndicales seront consultées. Le président a toutefois félicité la CSTP-FO qui a mis au centre des discussions la question d’une meilleure alimentation et d’une meilleure hygiène de vie pour lutter contre les fléaux que sont le diabète ou le surpoids. Le comité de suivi des retraites attend pour sa mise en place que les organisations qui y siègent désignent leurs représentants. Pour l’heure, sur les treize sièges, seuls trois sont pourvus.
Le président a par ailleurs confirmé aux organisations syndicales que le gouvernement était déterminé à mener le texte sur la protection de l’emploi local, qui a reçu un avis favorable du CESC, jusqu’à son terme.
Concernant l’augmentation du SMIG, le gouvernement estime qu’il faut concilier l’équilibre économique et l’amélioration du pouvoir d’achat. Sur ce dossier, comme sur tous les autres qui demandent débat, la ministre en charge du Travail, Nicole Bouteau, a assuré qu’ils continueraient à être discutés à l’occasion des réunions tripartites réunissant les syndicats de salariés, les représentants des employeurs et le gouvernement.
Communiqué du gouvernement