21 novembre 2024

Sécurité nautique: mieux vaut prévenir que secourir !

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Le 13 décembre 2020, le JRCC Tahiti a coordonné une opération de sauvetage au profit d’une embarcation en panne moteur entre Taenga et Makemo avec cinq personnes à bord. L’occasion de rappeler certaines règles de prudence.

A 7 heures 40, le JRCC Tahiti a reçu une alerte en provenance d’une balise de détresse type PLB COSPAS-SARSAT située à 18 milles nautiques (33 km) de Makemo.

Après plusieurs tentatives infructueuses de contact radio, le JRCC engageait alors deux embarcations de la station de la Fédération d’Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer (FEPSM) de Makemo et l’hélicoptère inter-administration Dauphin de la Marine nationale.

Sans identification rattachée à cette balise ni déclaration de partance, le JRCC ne disposait d’aucune information relative à la balise ou au navire supposé l’embarquer.

C’est grâce à une enquête auprès des communes que le JRCC est parvenu à identifier un speed-boat parti de Taenga vers Makemo à 6 heures.

Si le navire est alors à priori identifié, l’événement générateur du déclenchement de la balise est resté quant à lui inconnu. Ce n’est qu’à 11 heures 50 que le speed boat a été localisé par la FEPSM. En avarie moteur, il a été remorqué jusqu’à Makemo.

Grâce à l’utilisation de sa balise COSPAS SARSAT et aux actions conjointes des intervenants, le navire aura été mis en sécurité après 5 heures de dérive et de remorquage.

Le JRCC rappelle que l’enregistrement des balises sur les bases de données COSPAS (éventuellement via la FEPSM) est obligatoire. Il permet d’identifier le navire porteur et les points de contacts à terre et ainsi faciliter le travail de recherche de l’ensemble de la chaîne de secours en mer.

De même, le JRCC rappelle l’intérêt d’effectuer une déclaration de partance, dispositif mis en place aux Tuamotu depuis plusieurs années, permettant d’informer le JRCC sur simple appel téléphonique au 16 (appel gratuit) des horaires de départ et d’arrivée prévue, du nombre de personnes à bord et des équipements de sécurité embarqués.

Enfin, il convient de disposer de moyens de communication (radio VHF, MHF, téléphone satellite) complétant l’emport d’une balise de détresse pour contacter le JRCC lorsqu’il est à portée radio, ou pour échanger avec les moyens déployés sur place en cas d’opération de recherche.

source: JRCC

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