« Seulement » un Polynésien sur deux a reçu au moins une injection anti-covid
Cette relative faiblesse de la couverture vaccinale explique en grande partie la reprise épidémique stimulée par le variant Delta.
A ce jour, 50,1% de la population polynésienne a reçu au moins une première dose. A la mi juillet, ce taux était de 29,3%. Pour ce qui est du schéma vaccinal complet, la barre reste à 38,5%. Preuve qu’un mouvement s’est dessiné ces dernières semaines par peur certainement de contracter la maladie.
Mais cela reste encore bien insuffisant pour atteindre ce que l’on appelle « l’immunité collective ».
Par tranche d’âge, nous ne sommes pas surpris d’apprendre que les personnes âgées de 75 ans et + ont quasiment tous (88,7%) adhéré à la vaccination. Et pour cause, ils ont été les premiers à pouvoir prétendre à cette protection…
Les 60-74 ans sont globalement à l’abri de tous dangers avec un taux à 87%. Entre 18 et 59 ans, la vaccination atteint 59%, puis on referme la marche avec les adolescents (12-17 ans) qui ont été les derniers autorisés à se faire piquer. Bien qu’ils aient été considérés pendant très longtemps comme des porteurs potentiels du virus, d’abord à l’école, puis avec un fort pouvoir de dissémination dans les familles.
Globalement, on observe une nette accélération de la vaccination depuis le 1er août. Trop tard puisque l’épidémie avait déjà « repris du poil de la bête ».