Tarahoi va se « plonger » dans le mouillage des navires de plaisance
A défaut d’avoir autre chose à se mettre sous la dent en ce début 2025, les membres de la commission législative de l’Equipement à l’assemblée de la Polynésie française ont acté ce jour la création d’une « Mission d’information » portant sur le mouillage des navires de plaisance dans les eaux intérieures de notre collectivité.
Conformément à l’article 59-2 du règlement intérieur de l’institution, les treize membres de la dite commission parmi lesquels quatre rapporteurs désignés (Marielle Kohumoetini, Bruno Flores, Mike Cowan et Tevahiarii Teraiarue) vont tenter d’en savoir un peu plus sur les conditions d’installation provisoire des voiliers et autres yachts de luxe dans les lagons polynésiens et si besoin, proposer des améliorations de la règlementation en vigueur. Autant d’unités flottantes qui, en dehors des marinas existantes, sont régulièrement pointées du doigt pour les prétendues nuisances qu’elles génèrent pour l’environnement et les rapports de bon voisinage en général.
La Mission d’information se donne un délai de quatre mois pour procéder à ses investigations pouvant prendre des formes diverses, à savoir: des auditions, des déplacements sur site et d’une consultation citoyenne. C’est ainsi qu’une première liste de personnes ressource, du Pays, de l’Etat, des communes, des associations ou des entreprises, a été validée en commission.
Les membres de la MI ont également prévu de se déplacer in-situ pour constater l’étendue des différents mouillages, que ce soit sur l’île principale de Tahiti mais également à Rangiroa (Tuamotu) ainsi qu’aux Marquises où visiblement la présidente de la commission de l’Equipement, Marielle Kohumoetini, trouve intérêt à agir…Mais sa collègue, Teremuura Kohumoetini-Rurua, élue de Moorea, a émis le souhait pour sa part d’élargir ce champ de vision à « une île au moins par archipel ».
Pour l’heure, la lettre de cadrage présentée aux membres de la Mission repose sur un budget prévisionnel de 2 millions de Fcfp comprenant essentiellement des frais de transport, d’hébergement et de restauration (hors de Tahiti) pour six personnes dont une du service administratif (SAJCE) en charge de la rédaction du rapport.