Territoriales: 19 représentants sur 57 déjà hors-jeu !
Les Polynésiens aspirent à un renouvellement, voire à un rajeunissement, de la classe politique locale les 16 et 30 avril prochains, ils pourraient bien être servis !…
Plus que la désignation du président de la Polynésie française qui dirigera le Pays au cours des cinq prochaines années (2023-2028), rappelons à toutes fins utiles que les Territoriales servent avant tout à élire les cinquante-sept hommes et femmes qui siègeront, au nom du peuple, à l’assemblée de la Polynésie française.
Maintenant que les sept listes en compétition ont été officiellement déposées au Haut-commissariat de la République – seul garant de la légalité et du bon déroulement du scrutin – nous savons d’ores et déjà avant même le 1er tour, qui brigue un mandat, et surtout qui, pour des raisons diverses et variées, soit parce que leur candidature n’a pas été retenue, soit parce qu’ils l’ont décidé en leur âme et conscience, ne retrouvera pas son fauteuil à Tarahoi.
Sur les cinquante-sept élus toujours en fonction et qui achèvent leur mandat, officiellement dans quelques semaines, dix-neuf sont déjà « hors-jeu »! Soit près de 35% de l’effectif, ce qui n’est pas négligeable…
Tous partis politiques confondus, il s’agit donc de Dylma Aro, Valentina Cross, Angélo Frébault, Vaitea Legayic, Teina Maraeura, Juliette Nuupure, Cécile Mercier, Vaiata Perry-Friedman, Isabelle Sachet, Wilfred Tavaearii, Geffry Salmon, Philip Schyle, Putai Taae, Fernand Tahiata, Louisa Tahuhuterani, Eliane Tevaahitua, John Toromona, Richard Tuheiava et Augustine Tuuhia.
Le record de longévité à Tarahoi peut, sans nul doute, être attribué à l’ancien tavana de Rangiroa, Teina Maraeura qui siège depuis 1986. D’autres élus comme Valentina Cross ou Philip Schyle auront également passé une bonne vingtaine d’années au sein de la troisième institution du Pays avant de tourner la page. Mais la plupart des « recalés » devront se contenter de n’avoir fait qu’un seul ou deux mandats.
Photo: APF