21 novembre 2024

Territoriales: dernière ligne droite pour figurer dans la course…

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Pas moins de trois formations politiques réunissaient leurs militants et sympathisants ce samedi pour officialiser leur participation au prochain scrutin des Territoriales.

A vingt-huit jours très exactement du premier tour de cette élection qui déterminera certainement l’avenir du fenua pour les cinq prochaines années, les états-majors se mettent en ordre de bataille. Plus que jamais, en effet, compte tenu des délais impartis par le haut-commissariat de la République, il est temps de dévoiler les noms de celles et ceux qui aspirent à siéger à l’assemblée de la Polynésie et de présenter les programmes d’actions.

 

Après le Tapura huiraatira, qui s’est réuni la semaine dernière à Mamao, au tour du Tavini huiraatira (mouvement indépendantiste) d’afficher la couleur sur le site du motu Ovini à Faa’a. Sans surprise, beaucoup de monde a répondu à l’appel des leaders, Oscar Temaru en tête qui doit désormais composer avec un trio de jeunes députés bien décidés à en découdre pour reconquérir le pouvoir. Selon les organisateurs, 6500 chaises avaient été disposées à l’intérieur du grand chapiteau et force est de constater qu’il n’en restait pas beaucoup de vides…

Tout au long de la matinée, et même un peu au delà, militants et sympathisants au nombre desquels on compte désormais des invités de marque comme l’ex-représentante, Sandra Lévy-Agamy, ou encore la présidente de la fédération des pensions de famille, Mélinda Bodin, ont pris connaissance de ce qui constitue la « machine de guerre » du Tavini dans l’espoir de pouvoir l’emporter le 30 avril au soir.

Fort du succès remporté aux Législatives et malgré quelques tiraillements en interne, c’est donc non sans une certaine confiance que les bleus se présentent au suffrage des électeurs, à telle enseigne que l’on dit même qu’ils auraient déjà formé leur gouvernement.

Retour à Papeete où le Amuitahiraa o te nunaa maohi a lui aussi rassemblé ses troupes. Un Grand conseil, organisé en trois jours à la demande express du « vieux lion », qui malheureusement n’a pas obtenu le même éclat que par le passé.

Selon les organisateurs, 2500 chaises étaient à la disposition du public et hormis le chapiteau central, il restait encore beaucoup de places. Il faut dire que le nouveau parti de Gaston Flosse, qui plaide désormais pour une association avec la France, a perdu ces temps-ci nombre de ses cadres, à Tahiti comme dans les îles.

Et c’est donc Bruno Sandras qui cette fois-ci ira à la bataille avec, pour seul argument, le souvenir de tout ce qui a été entrepris depuis les années 1980 pour bâtir l’autonomie de la Polynésie française. Pas sûr que cela suffira pour accéder à un second tour…

Enfin, le regroupement de petits partis « Te Hau Maohi » sous la conduite de Tahiti Nena a rendez-vous samedi après-midi dans les jardins de la mairie de Papeete. Un congrès déjà en demi-teinte si l’on en juge par la défection récente d’abord de Te Nati-Rassemblement national d’Eric Minardi, puis du Here Ai’a tout dernièrement. Pas facile, en effet, de concilier les desiderata des uns et des autres, tout en accordant à chacun la place qui lui revient en fonction de son poids électoral…

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