21 novembre 2024

Territoriales: les fonctionnaires d’Etat devront cotiser à la CPS…

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C’est l’un des sujets majeurs de cette campagne des Territoriales: où trouver les 9 milliards de Fcfp générés par la « TVA sociale » que tous les partis appellent aujourd’hui à supprimer ? Eléments de réponse avec Moetai Brotherson.

De l’entretien que vient d’accorder, ce mercredi matin, à nos confrères de Tahiti-Infos le candidat indépendantiste à la Présidence, il y a beaucoup de réflexions, de concertation tous azimut mais en réalité peu de solutions dans l’hypothèse où celui-ci, demain, serait désigné pour conduire les affaires du Pays.

Certes, contrairement à d’autres, Moetai Brotherson n’annonce pas la disparition de la CST-S au premier conseil des ministres! Plus prudent, il s’en tient à une « suppression de manière programmée ». En 2024 ? 2025 ? Aucune date précise.

Et pour cause, tout souverainiste qu’il est, le gendre d’Oscar Temaru est parfaitement conscient que « c’est l’équilibre des comptes sociaux qui est en jeu ». Tiens donc, on croirait entendre Yvonnic Raffin, actuel ministre des Finances, au moment où il a fallu justifier la nécessité de mettre en place cette fiscalité. Pour financer les dépenses de maladie, les pensions de retraite, le moni ruau ainsi que les allocations familiales…

« y’a qu’à, faut qu’on »

Ce constat dressé, Moetai Brotherson tente de prendre les problèmes les uns après les autres. A la mode « y’a qu’à, faut qu’on ». A l’évidence, il n’a jamais siéger au conseil d’administration de la CPS.

Payer les retraites ? « Il manque 4 000 actifs pour équilibrer le financement », croit savoir la tête de liste des Bleus. Il aurait pu ajouter que chaque année, on compte de nouveaux pensionnés et donc une charge croissante. Sa solution: inclure les ressortissants du RNS (régime des non-salariés) parmi lesquels de nombreux patentés. Les intéressés, on le sait bien, rechignent à adhérer au mouvement.

L’assurance-maladie constitue l’autre gros casse-tête de tout gouvernement. Elle est budgétivore (environ 60 milliards de dépenses chaque année) avec l’aggravation de pathologies modernes comme le diabète, l’insuffisance rénale et les cancers. Sa solution: demander, sans l’imposer a t-il précisé, aux 12 000 fonctionnaires d’Etat d’avoir « un geste patriotique » en cotisant à la CPS et non plus à la Sécurité sociale en métropole comme c’est le cas actuellement. A n’en pas douter, certains parmi cette catégorie de nantis vont regretter d’avoir mis le mauvais bulletin dans l’urne après le 30 avril…

Moetai Brotherson annonce également vouloir modifier les curseurs de la Contribution sociale de solidarité (CST, sorte de petit impôt sur les revenus). Au nom d’une plus grande justice sociale. Il lui faudra préalablement obtenir l’accord des partenaires sociaux.

Enfin, le (presque) futur président de la Polynésie française sait qu’un autre écueil se dresse devant lui: c’est celui de la vie chère! « Il ne faut pas mentir aux Polynésiens », avoue t-il d’emblée. Car si la suppression de la TVA sociale est un des leviers, pour autant, il y en a beaucoup d’autres et notamment des « facteurs exogènes » comme l’inflation importée face à laquelle il est illusoire de lutter. Au mieux, le gouvernement Brotherson promet de mieux contrôler les marges des commerçants ou encore d’enlever le « F » à la valeur CAF (Coût Assurance Fret) mais au final, le résultat sera bien maigre.

Auquel cas, chacun devra se résoudre à une parole pleine de sagesse, à savoir: « Il faut développer la production locale ».

Tout un programme en perspective…

 

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1 thought on “Territoriales: les fonctionnaires d’Etat devront cotiser à la CPS…

  1. Bonjour, Moetai perd complètement les pédales, les bêtises de toute nature dominent tous ses propos, le fait de vouloir être au pouvoir lui monte déjà à la tête, c’est du n’importe quoi

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