Trêve pascale: appel à la plus grande prudence sur nos routes
En cinq ans, près de 130 personnes ont perdu la vie sur les routes du fenua et 11 personnes sont déjà mortes en 2019, malgré l’action publique forte de prévention et de répression qui est menée, écrit le haut-commissaire, René Bidal, dans un message de prévention.
La route polynésienne est un fossoyeur de plus en plus actif !
Si les commentaires sur les réseaux sociaux sont toujours plus nombreux pour adresser des marques de compassion et appeler à la vigilance sur les routes, force est de constater qu’il est difficile de se faire entendre et de nouveaux comportements inconscients emportent la vie, notamment celle de jeunes enfants qui, lorsqu’ils montent dans un véhicule ou sur un cyclo, ont confiance en celui ou celle qui le conduit et espèrent en la vie.
On ne peut que déplorer collectivement des morts oubliés encore plus vite que les règles du code de la route.
Que faut-il faire pour que cette amnésie collective cesse et que soient tirées, enfin, les conséquences de ces drames qui endeuillent tant de familles ?
Combien de veillées mortuaires seront nécessaires pour une prise de conscience ? Combien de mutilés et de familles brisées faudra-t-il encore compter ?
Force est de constater que la responsabilisation ne vient pas et que les mauvais comportements perdurent, notamment celle de l’alcool au volant qui reste à l’origine de la plupart des accidents graves.
En cette veille de week-end de Pâques propice aux rassemblements familiaux, j’appelle tous les Polynésiens à la plus grande vigilance sur les routes. Il faut que cette fête reste un moment de bonheur à partager dans les familles.
Les contrôles routiers seront renforcés sur l’ensemble du territoire polynésien, avec une tolérance zéro pour les contrevenants.
Il n’y a pas de fatalité à mourir sur les routes. La plupart des accidents sont évitables mais les gendarmes et les policiers ne pourront pas seuls les empêcher !