Vive le « slow tourisme » !
Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’Etat au Tourisme l’a annoncé la semaine dernière, « le tourisme ne pourra reprendre que de façon concentrique dans un premier temps, avec une clientèle d’ultra-proximité ».
Quand on sait que le secteur du tourisme représente 10 % du PIB français et 12 % des emplois (1), que la France attire chaque année 90 millions de visiteurs étrangers, on comprend combien cette annonce fait l’effet d’un choc, d’autant plus que les prévisions d’un « retour à la normale » n’est pour l’heure pas envisagée, si ce n’est envisageable ! Cette annonce a une résonnance toute particulière chez nous en Nouvelle-Aquitaine puisque le tourisme représente 8 % du PIB régional et est la deuxième région la plus visitée par les Français.
Dans ce contexte, à quoi pourraient ressembler nos vacances, ou du moins pour ceux qui auront la chance de pouvoir en prendre ? Quelles seront les propositions des opérateurs de tourisme et de loisirs ? Quelles seront les demandes et les envies des vacanciers, touristes et habitants ? Et si ce voyage en terres intérieures était l’opportunité de revisiter le tourisme « domestique », de créer de nouvelles dynamiques territoriales ?
Et si 2020 ouvrait une nouvelle ère du tourisme en France, celle du tourisme lent, de proximité, de sens, non seulement parce que les nouvelles contraintes sanitaires nous y obligent mais surtout parce que c’est peut-être la seule voie possible pour continuer à concilier solidarité et développement équilibré des territoires, bien être et qualité de vie des populations et préservation des ressources.
Déjà qu’entend-on par tourisme de proximité et slow tourisme ? Le premier est un tourisme comme son nom l’évoque qu’on pratique près de chez soi. Le second est un tourisme alternatif, qui s’inspire du mouvement gastronomique Slow Food, mouvement incitant les gens à ralentir leur rythme de vie, à renouer avec le plaisir de manger,
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Source: Yahoo actualités